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Uzeu copene:Égoïté

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Èn årtike di Wikipedia.

Le mot n' existe dans aucun dico français-wallon consulté (Haust, Denis, Coppens)

Si vous voulez faire un emprunt

  • sec (voyez par exemple une utilisation ici).
  • rewallonisé. => esvoto ou esvôto.

Si vous voulez faire un néologisme clair, par périphrase : plakete di rmerciyaedje; plakete di rmerciymint, biyet di, sicrijhaedje di rmerciyaedje ..., (c'est bien cela dont il s'agit, n'est-ce pas ?)

On pourrait aussi penser au mot "dicåçtaedje" (dédicace).

ine treuzinme haute

[candjî l’ côde wiki]
hauteleie = contenu du giron => recueil

Je crois qu'il s'agit d'une forme féminine, non signalée dans les dictionnaires, de ou hôt (liégeois) = choû, choûr (namurois, Sud-wallon) = scoû (Ouest-wallon) => schô (wallon unifié) qui veut dire "giron" (partie du corps entre la ceinture et les genoux) => sous-entendu «sexe de la femme». Le T est attesté par certains dérivés comme schôtlêye et par l'étymologie (néerlandais "schoot"). L'orthographe pré-Feller de "hôt" et "hôtlêye" était avec "-au-" (a cause de l'homonymie avec "haut" = "élevé") comme ici "hautelêïe" (image). => On dirait (peut-être) en français actuel : une troisième chatte, une troisième moule.

Le fait que le mot n' est pas dans Haust n'est pas étonnant, car celui-ci évite tous les mots "gaulois". Les mots concernant le sexe sont aussi ceux qui se perdent le plus facilement dans la phase de régression d'une langue, les parents "sérieux" (qui vont avoir des enfants "sérieux" qui vont étudier, puis publier les dictionnaires) ne les prononçant pas devant leur progéniture.

Le dessin date de quand ? Puis-je le réutiliser sur Wikipedia ?

--Lucyin 5 di djanvî 2012 a 10:47 (UTC)

... ou alors, dans un autre sens "schô" : "tablier" (de dessous la ceinture) => le troisième tablier.

Mieux m'expliquer le contexte (but de l'auteur...) (sur la notice des "Cmons").

Affiche à mettre, S.T.P. sur :

  • afitche (dans la galerie)
  • Armand Rassenfosse
  • hôte (vers le bas, section "wallon-Feller", où je vous ai réservé une place). Je n'écris aucun sens pour le mot, jusque plus amples recherches.

--Lucyin 5 di djanvî 2012 a 21:23 (UTC)

C' est co mi !

Al fén des féns, tot naxhant dins les motîs ... en furetant dans les dictionnaires, je viens quand même de découvrir une glose pour hôte (= "haute") : Haust à "hôt" : ine hôte syn. ine grande gote di pèkèt. Cela n'éclaire guère notre affiche. Mais ça nous ramène à l'autre homonyme "hôte" = grande. Alors ce serait : une troisième femme de grande taille, ou ironiquement, une troisième femme de haute utilité (= de basse utilité, puisqu'elle vient bavarder sans travailler).

--Lucyin 6 di djanvî 2012 a 09:47 (UTC)

Des ôtès idêyes : cial

--Lucyin 7 di djanvî 2012 a 10:39 (UTC)

Il faut conclure : Je crois que votre explication, retrouvée spontanément par José Schoovaerts sur "Berdelaedje" est la bonne :

  • wa "hôte" = anciennement "haute" est un calque du français "hôte" dans le sens "invitée". Le mot n'étant pas original n'a pas été repris par les lexicologues, d'autant plus que «hôte = celui qui invite» a un féminin qui a été calqué (hôtesse).
  • vous dites que c'est une affiche d'une pièce de théâtre. Les spécialistes du théâtre wallon pourraient peut-être retrouver ce titre et l'auteur. J'essayerai de les contacter. On pourrait imaginer une intrigue où deux femmes (campagnardes) sont invitées (pour quelques jours, comme au 19e s.) chez une amie de la ville et participent aux tâches ménagères. Vient une troisième invitée, citadine (li treuzinme haute), qui les regarde faire.
  • le mot "haute = invitée devrait être intégré en "rfondou walon" avec la série "otel", otelreye => sans H (H muet français) => il serait orthographié «ôte» et serait homonyme de "ôte" = autre => ene troejhinme ôte.

--Lucyin 12 di djanvî 2012 a 10:26 (UTC)

Eployî l' rifondou walon so les waibes e walon ?

[candjî l’ côde wiki]

J'ai ma propre idée que je vous développerai plus tard, mais je voudrais éventuellement le sentiment d'autres «walloneux».

Dj' enonde todi ene bate di dvize so "Berdelaedjes" : http://berdelaedje.walon.org/viewtopic.php?t=662

--Lucyin 12 di djanvî 2012 a 10:31 (UTC)

C' est un toponyme ? Si oui, quelle "grandeur" (hameau...); quel sorte de paysage ? "fouet", en wallon, c' est "scorijhe", "scoreye" (est, centre), scaswere (Ouest). Donc rien à voir. Un mot en "français wallonisé" ne peut donner un toponyme. Un "outil" ne donne jamais un toponyme.

Je n' ai pas de livres ici; je regarderai. Ma première idée: verbe "foyî" = bêcher; suffixe -et => petit trou. Ou alors suffixe normalisé "-oe" (décliné -è au centre de la Wallonie) "foyoe", "fouyoe" => endroit où on a creusé (ou fouillé).

Et vos, ké noveles ?

--Lucyin (discussion) 8 d' octôbe 2012 a 18:31 (UTC)

Ayant consulté TG4, je trouve "Fouyeux", hameau de Barvaux (Durbuy), en wallon Fouyoû, qui a donc la même stucture. Le suffixe est bien -oe (= fr. -oir, centre-wallon -è, réorthographié "fautivement" -et), le radical n' est pas foyî, fouyî (fouiller, bêcher) mais foye (fouye) (feuille) => endroit avec des feuilles (dans une plaine dénudée) = bois, bosquet. Est-ce que ça correspond ?

Même mot : "Fouilloy" (2 communes françaises, en Oise et Somme, donc juste à côté, et avec le même substrat toponymique vers le 10e, 12e s.

Ça fwait ki, e rfondou walon, les 4 viyaedjes si pôrént scrire sinteticmint "Fouyoe", tot wårdant, la-minme, les cawetes -eu & -è po les walons : Fouyeu (Barvea-so-Oûte), Fouyè (Hermåle-dizo-Hu).

--Lucyin (discussion) 9 d' octôbe 2012 a 09:09 (UTC)

Oyi, ça doet esse çoula : li tier avou des bwès, k' avize come ene plaece avou toplin des foyes, veyou d' Mouze, adon k' on vént d' Lidje, et aveur trevåtchî li Hesbaye, tote setche, tote croyixheuse, aprume so Indji; pu adon, li no d' plaece s' a dandjreus rastroeti, djusse po lomer l' pî do tier.

--Lucyin (discussion) 12 d' octôbe 2012 a 06:44 (UTC)